Bâ Sileye's blog

Ely Ould Mohamed Vall : le scrutin du 18 juillet est la fin d’un travail politique et le début d

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L’ex-Président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie de la transition de 2005, et candidat aux élections présidentielles du 18 juillet 09 a déclaré que le « scrutin du 18 juillet annonce le terme d’un travail politique et le début d’une crise politique qui rappelle les temps passés ».

 

Le Colonel Ely Ould Mohamed Vall a précisé dans une conférence de presse tenue ce jeudi 30 juillet 2009 à son domicile que : « l’espoir de sortie de crise qui prévalait a été perdu par la classe politique, pire encore, l’a empiré après avoir été en face d’un coup d’Etat dont les auteurs dirigés avec force, ces derniers gouvernent avec une légitimé issue des élections frauduleuses ».

 

Pour Ould Vall, la légitimité de putsch était plus compréhensive avant les élections du 18 juillet et la crise avait moins d’effet que de nos jours.

 

Le candidat malheureux a avancé qu’il « soit clair pour tout le monde que le pouvoir est illégal définitivement,  et que par ailleurs, le pays se dirige inévitablement vers une crise politique pour laquelle, il y’a que deux solutions pour la contrecarrer à savoir : des élections libres et transparentes ou la participation collective de la classe politique afin de « débloquer » la situation de crise.

Nouakchott sous les eaux et le risque des maladies

Pluie

Une grande quantité des pluies s’est battue sur la ville Nouakchott ce mercredi 29 juillet 2009. Ce qui  constitue un sérieux obstacle au bon déroulement des activités quotidiennes aussi bien des ménages et que des fonctionnaires.

 

Pratiquement, toutes les artères de la ville de Nouakchott sont inondées des eaux de pluies. En effet, les individus peinent de sortir afin de vaquer à leurs activités ou  pour certains à se rendre à leurs lieux de service. A cela, il faut ajouter les embouteillages des voitures au niveau de tous les grands  carrefours de la ville, notamment, celui de  ‘’Madrid’’. Néanmoins, si les conducteurs des voitures se plaignent de l’étroitesse des routes faute des déviations que leurs collègues font pour éviter ça et là des marres d’eaux, les populations qui se trouvent,  en revanche,  dans les quartiers périphériques déplorent les inondations qui ont autant endommagé leurs matériels.

 

 Les risques sont encore plus nombreux. Il s’agit là de rappeler que la plupart de ménages accèdent à l’électricité par des voies déconseillées. Ce qui fait que les installations peuvent s’électrifier à tout moment. Que dire alors de la saison des pluies ?  

 

 Il faut dire, en effet, que les habitations d’infortunes dans lesquelles nichent ces pauvres ne peuvent en aucun cas les protéger des fortes pluies comme celle-ci. Cependant, nombreuses sont les familles qui sont aussi préoccupées à tel point, elles ne savent plus à quel saint se vouer. La rue est le seul recours pour bon nombre atteste Fatimetou (Mére de famille). A coté du calvaire des ces familles, l’on rencontre encore, celui des commerçants qui sont confrontés à un problème de malpropreté.  Les étalagistes, par exemple, doivent se transformer en marchands ambulants faute d’inondation de leurs places habituelles.

 

Par ailleurs, sur le plan sanitaire, les médecins craignent la recrudescence de certaines maladies telles le Choléra. Surtout pour les enfants en bas âge,  qui s’amusent de se baigner sur rivières des eaux usées.

 

 Cependant, les autorités publiques doivent réagir afin d’intervenir urgemment pour éviter le débordement de part et d’autres. Il s’agit là de dégager par le moyen des pompes toutes les eaux qui gagnent la ville afin de la redonner  son souffle. Il n’est pas à négliger la sensibilisation sur les maladies que les populations encourent dans les situations de fortes pluies.   

 

                                                        Bâ Sileye   

 

      

L’opposition insiste sur la formation d’une commission d’enquête

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Les leaders traditionnels l’opposition en Mauritanie à savoir le Président de l’Assemblée Nationale Massoud Ould Boulkhieir et le Chef de file de l’opposition institutionnelle, président de Rassemblement des Forces Démocratiques Ahmed Daddah de ne semblent pas désister face à la victoire écrasante du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz lors des dernières élections du 18 Juillet 2009.

La lutte continue de battre son plein ont déclaré les candidats malheureux en marge d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi de la journée de mardi 28 juillet 2009 à l’hôtel Tfeila en présence de grandes personnalités politiques, journalistes et des militants venus nombre répondre à l’appel. La conférence de presse a débuté avec la lecture en français par Maitre Lô Gourmo Abdoul  du communiqué commun  dans lequel, les leaders politiques déplorent plusieurs points notamment ayant trait à la « mascarade électorale du 18 juillet dernier ».

Le communiqué atteste que  conseil constitutionnel n’a fait que proclamer des résultats d’une élection largement frauduleuse. Et cela par la signature du Secrétaire Général au sein de la dite institution, lequel est totalement non habilité à remplir cette fonction. Le  communiqué   n’a tardé à déploré les conditions dans lesquelles les résultats ont été publiés, une décision avance t-il qui est intervenue suite à la démission du Président de la Commission Electorale Indépendante (CENI). La même déclaration  regrette le vote public et commandé des militaires.  Ils ont également demandé dans ledit  communiqué  la mise sur pied d’une commission consensuelle d’enquête  pour la mise en lumière sur l’ensemble des résultats des élections, surtout le recomptage des bulletins de vote, l’examen des bulletins de vote. Par ailleurs,  la conférence de presse était marquée par un exposé sur les opérations ayant conduits à la fraude électorale engagée selon les deux candidats  par leur adversaire, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. Et cela en commençant par la fraude scientifique notamment l’action effectuée sur les bulletins de vote telle que la pré imprimerie de la lettre B dans la case de MOA –Aziz et enfin l’infidélité du bulletin. En ce qui concerne la fraude  classique, l’exposant s’est contenté de rappeler l’achat des consciences, le vote militaire, vote multiple et les actions des commissariats pendant la campagne électorale à la faveur d’Aziz.

Dans une réponse apportée à un journaliste, les deux candidats malheureux aux dernières échéances électorales ont insisté sur la formation de la dite commission d’enquête composée de personnalités compétentes afin de mettre la  lumière sur cette sombre élection. Pour Ahmed Daddah,  l’absence Ely Ould Mohamed Vall ne  concerne que ce dernier. En tous, précise t-il :«  la lutte par continue pour la victoire de la démocratie en Mauritanie ».     

                                                                                             

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Bâ Sileye

Aziz avance de 52,27 pour cent

Selon une agence indépendante de l'information

Le General

, les résultats du scrutin du 18 juillet qui parviennent à la CENI ont révélé, tôt ce matin du dimanche 19 juillet 2009 que sur les dépouillements des bulletins de vote de 1667 bureaux,determine prés de  63,52% des votes exprimés. En effet,  ces résultats acquis sont  :

Votes exprimés : 500 903
Mohamed Ould Abdel Aziz: 52,27%
Kane Hamidou Baba: 1,61%
Ibrahima Moktar Sarr: 5,37
Sghair Ould M'Bareck: 0,25%
Ahmed Ould Mohameden Ould Daddah: 13,76%
Mohamed Jemil Ould Mansour: 4,62%
Ely Mohamed Vall Eleya: 3,76%
Messaoud Ould Boulkheir: 16,63%
Hamady Ould Meimou: 0,95%
Saleh Ould Mohamed Ould Hanena: 0,88%

Il convient de noter que parmi ces bureaux de vote, 259 sont du Trarza qui en compte 384. Le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz aurait réalisé dans la Wilaya du Trarza environ 43,82%, Ahmed Ould Daddah 31,26% et Messaoud Ould Boulkheir 11,09%.
Quant au Hodh El Gharbi, 112 bureaux de vote ont achevé le dépouillement des bulletins des votants. Le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz aurait obtenu environ 58%, Jemil Mansour 13,8%, Ahmed Ould Daddah 7,48% et Messaoud Ould Boulkheir 4,5%.
Au Hodh Charghi, 123 sur 306 bureaux de vote ont dépouillés. Le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz aurait réalisé environ 72,40%, Ahmed Ould Daddah 5,16% et Messaoud Ould Boulkheir 5,02%.

Deux représentants de partis politiques renvoyés

Logo de la Ceni

Le représentant du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et le Parti National pour la Réforme et le Démocratie (Tawassoul) ont été renvoyés du bureau de la  localité d'Ednich située à 30 Kilomètres de la ville d'Aleg. Ces derniers ont été renvoyés par le Président du centre de vote pour deux motifs. Selon des témoins surs, le Président à déclaré que le Représentant de RFD n'a pas une autorisation qui justifie  qu'il a été dépêché par la dite formation pour cette mission tout en signifiant qu'il ne   détient aucun papier qui y fait foi. Pour le second, il a précisé que le nom  par lequel ce  dernier s'est présenté  ne correspond pas à celui qui est  écrit sur sa carte d'identité nationale, au lieu de Mohamed Ould Mohamed Baba, il est écrit Mohamed Baba Ould Nadjd. Cependant, après être contacté le préfet a donné l'ordre de laisser ces derniers d'accéder le bureau pour représenter leurs partis. Le représentant de la Commission Électorale Nationale et indépendante (CENI) a été contacté pour ce premier incident de ce genre.

Par ailleurs, on rappelle qu'Ednech compte un seul bureau de vote et le nombre d'inscrits environne vers les 400 électeurs.  

Aleg au Rendez vous du 18 juillet

Eléctions présidentielles en Mauritanie

Comme tous les mauritaniens, les habitants de la ville d'Aleg se sont rendus très tôt ce samedi 18 juillet 2009, dans l'un de ses 16 bureaux de vote, pour s'acquitter de leur devoir de citoyen ayant acquis selon la constitution mauritanienne à l'age de voter. En effet,  Le calme règne et plane dans toute la ville d'Aleg, ainsi que l'ensemble  des localités qui l'environnent. Cependant, la population est visiblement mobilisée et des groupes d'individus se rendaient massivement aux urnes pour faire, comme: ''ils disent ici la distinction''. La Moughatta (département) d'Aleg compte 40. 452 inscrits sur les listes électorales répartis en 6 communes. Le nombre de bureaux est estimé pour cette année à 88 centres de vote répartis ainsi :Bouhidida 16 bureaux,Aleg 16 bureaux ,Archorguit 10,Mel 31,Delwar 6 Chaguar 9.

 

 

 

Neuf candidats … un choix

 

Ils choisiront parmi les 9 candidats à la course présidentielle, un Président de la République Islamique de Mauritanie pour un mandat de 5 ans, après la destitution du premier Président  civil et démocratiquement Sidi Ould Cheikh Abdallah par le candidat, le Général démissionnaire, Mohamed Ould Abdoul Aziz le 06 Août dernier. Parmi ces derniers 3 sont issus de l'armée, Mohamed Ould Abdel Aziz, l'auteur du Coup d'Etat du 06 Août, Ely Ould Mohamed Vall, ancien Président du Conseil Militaire pour la justice et la Démocratie (CMJD) qui avait assuré la transition de 2005 ayant mis fin le pouvoir dictateur de l'ex-Président Maouiya Ould Sid 'Ahmed Taya prés de deux décennies et enfin, l'auteur du putsch de 2003 communément appelé ''Cavaliers de Changement'' Saleh Ould Hanna. Quant au autres candidats, l'on retrouve les plus anciens opposants de la scène politique notamment le Président de Rassemblement des Forces Démocratiques(RFD) et chef de file de l'opposition institutionnelle en Mauritanie, le Président de l'Assemblée Nationale, et Président d'une formation politique Alliance Populaire Progressiste issu d'un groupe social harratine ancien esclave affranchi, aujourd'hui, il représente les couleurs du Front National pour la Défense Démocratie (FNDD) coalition qui s'était démarquée par son hostilité au putsch perpétré par le Général Aziz et enfin, le candidat issu des la communauté négro-africaine, Ibrahima Moktar Sarr, lequel a été arrêté et emprisonné à la prison de Walata lors des exactions des années 89-90 sous le règne de Ould Taya. Pour le reste des candidats, l'on retrouve la mouvance islamiste modérée qui est  dirigée par Mohamed Jemil Mensour, celui qu'on appelle le ''poulain d'Aziz'' dissident de la plus grande formation politique en Mauritanie, Monsieur  Kane Hamidou Baba et Hamada Ould Maimou qui a occupé plusieurs postes d'ambassadeurs et de Wali dans l'histoire du pays.

 

On rappelle que les élections du 18 juillet 2009 interviennent suite à  l'accord de Dakar signé par les trois grands pôles de la crise concernés par l'impasse politique qui duré 15 mois durant. En effet cet accord était essentiellement  caractérisé par le report de l'agenda unilatéral du 6-6 imposé par l'auteur du coup de force Mohamed Ould Abdel Aziz. Cette médiation a été conduite par le Président Sénégalais, Maître Abdoulaye Wade, notamment son Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Cheikh Tijane Gadio épaulé par le Groupe de  contact international sur la Mauritanie.

 

 

Aleg au Rendez vous du 18 juillet

 

L'école 5 de l'Aleg abrite le bureau 2. Ici, les nerfs sont détendus, les visages moins crispés et les sourires aux lèvres. Le rang des femmes est plus long de ceux des hommes. Elles sont venues nombreuses pour s'acquitter de leur devoir de citoyennes. Une dame circulait avec un spécimen, elle instruisait à d'autres femmes assises parterre, sur ce qu'elles doivent voter. Bref, elle les orientait pour un candidat qu'elle supporte et soutient. Un vieux handicapé accompagné de son fils rentre difficilement   dans le rang. Les électeurs  ne sont point loin du bureau contrairement à ce que   préconisent les norme,  à savoir être à 700 mètres du lieu, constate Abdallahi Ould Maham. Tout prés de ce centre, se trouve un autre que le lycée d'Aleg abrite. Les consignes sont respectées, car l'on est systématiquement repoussé par un soldat à l'approche des salles de classes. Contrairement au premier bureau, les électeurs de ce centre sont organisés et le vote se passe très vite nous apprend le Président du centre qui est assisté par un représentant de la Commission Electorale  Nationale Indépendante (CENI) et ceux des certains candidats. Avant de partir, un militant du Front National Pour la Défense de la Démocratie, Monsieur Ahmed Baba qui soutient son unique candidat, le Président de l'Assemblée Nationale et Président de l'Alliance Populaire Progressiste, Monsieur Massoud Ould Boulkheir, nous interpelle pour deux cas de refus de vote. Pour le premier, il s'agit d'une carte d'identité dont les numéros sont pratiquement effacés, tandisque le second se rapporte à  la coupure de la ID au niveau du menton. Il ajoute que :"le président a catégoriquement refusé le vote de ces deux individus et ils sont répartis sans remplir leur devoir alors que tout est conformé à la loi''. Nous avons constaté avant notre départ l'arrivée de la délégation d'observation de la Froncophonie.

 

Taiba … un climat serein

 

Taïba est une localité située à quelques centaines  de la ville d'Aleg. Elle compte deux bureaux et le nombre d'inscrits sur les listes électorales est de 425  pour le bureau 14 alors que le bureau 11 compte  553 inscrits. En les interrogeant, les deux représentantes de la CENI ont déclaré que le scrutin se déroule dans des très bonnes conditions depuis l'ouverture des bureaux de vote à 6 heures. Aucun problème n'est jusqu'ici constaté, ni repéré dans la commune. Six partis seulement sont représentés dans ces bureaux de vote, notamment Union pour la République (UP) de Mohamed Ould Abdel Aziz, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) d'Ahmed Daddah, du Front National pour la Défense Démocratique (FNDD) de Massoud Ould Boulkheir, du candidat indépendant, l'ex-Président de la transition de 2005,  Ely Ould Mohamed Vall et enfin le Parti pour la Réforme et le Développement, Tawassoul de Jemil Mensour. Un homme vient avec sa mère qui est  très âgée et un soldat  intervient, avant que  les responsables acceptent ses explications.

 

 des soldats votent avec les civils!

 

Nous revenons à la ville d'Aleg. On se rend au bureau 6 de l'école 4 de la ville. Le nombre d'inscrits sur les listes électorales est estimé selon l'administration  locale à  785 électeurs. Selon les représentants  de ce bureau, en l'occurrence, la représentante de la CENI, aucun problème n'est enregistré depuis l'ouverture des bureaux. Les Partis représentés dans ce centre sont l'UR, le FNDD, Tawassoul, Kane Hamidou Baba et de l'Alliance pour la Défense de la Démocratie (AJD/MR). C'est seulement au niveau de ce centre que les militaires votent dans toute la commune. Contrairement aux derniéres, les soldats ne votaient que dans les casernes sous la surveillance de leurs supérieurs qui les astreignaient de suivre leurs ordres.

 

 

 

La maison des jeunes de la ville abrite le bureau numéro 4. Le nombre d'inscrits au niveau de ce bureau est de 760 électeurs. La seule particularité demeure le constat de deux isolatoires. Ici encore, sept candidats sont seulement sont représentés ces derniers confient; dont  celle de la CENI, que tout se déroule dans des très bonnes conditions. Quant au bureau 5 de l'école 3 de la ville d'Aleg, le nombre d'inscrits sur les listes électorales est de 462. Cinq candidats seulement sont représentés.

 

 

Willaya … des chiffres exacts

 

Nous nous sommes rendus à la Willaya pour vérifier les chiffres dont nous disposions jusqu'ici. C’est le Wali mouçaid qui est chargé de nous répondre à la place de Madame la Wali Zeinabou Mint Madanah  qui sortait de son bureau juste à notre arrivée. Ce dernier s'appelle Brarra Ould Sidi Abdallahi. Il nous informé que le nombre d'inscrits sur les listes électorales pour la région de Brakna (5 eme région en Mauritanie, selon le découpage administrative) est estimée plus de 100.000 milles électeurs. Il précise que la veuille (le 17 juillet), la direction administrative a ténu une réunion avec le directeur de la CENI, les représentants des 9 candidats et certains observateurs internationaux en présence du Wali de Brakna. Pour ce dernier ''un stock de 14 10 bulletins de vote a été saisi  pour l'ensemble pour la région et les représentants en ont pris connaissance''. Selon Ould Sidi Abdallahi, 250 bureaux de vote sont ainsi répartis dans toute la région, dont un bureau s'est ajouté suite à la dernière révision de la liste électorale. Il s'agit de la Commune d'El Avia, dans la Moughataa de Boghe. Les bureaux sont ainsi répartis note le Wali Mouçaid:

Moughatta d'Aleg 88 bureaux

Moughataa Mougtar Lehgar 61 bureaux

 Moughatta de Boghé 49 bureaux

Moughatta de M'Bagne 26 bureaux

Moughatta de Bababé 26 bureaux

 

Pour le nouveau recensement  notamment révision, les autorités administratives locales, 8758 inscrits ont été enregistrées et ainsi répartis :

Moughatta d'Aleg 1980

Moughatta de Boghé 3661

Moughatta de Bababé 1183

Moughttar Lehjar 1188

M'Bagne 746

 

Bâ Sileye

00222 2232371

 

Moughatta : département où se trouve un préfet, correspond à un arrondissement.

Wali           : Préfet

Elections présidentielles en Mauritanie :Aleg à la veuille du jour J

Aleg est capitale régionale du Brakna, situé à l'Est de Nouakchott sur la route de l'espoir. Nous y arrivons vers 12 heures passées de 30 minutes, dans le cadre d'une mission journalistique pour la couverture du scrutin du 18 Juillet, date prévue pour le déroulement des élections présidentielles en Mauritanie, selon l'accord cadre de Dakar.Le soleil était à son zénith et une chaleur de plomb étouffée les habitants de la ville d'Aleg.

On se dirige vers l'unique préfecture de la ville où grouille un monde qui nous est quasiment

Mauritanie

inconnu. Mais très vite, les choses se clarifient pour nous.Puisqu'en cours de route, notre voiture fut à deux reprises interceptée par quelques militants des leaders politiques; qui nous ont livré  quelques pronostics sur les résultats du scrutin du samedi 18 juillet 2009.

Préfecture, un monde perplexe

Dans les couloirs de la préfecture d'Aleg, les nerfs sont visiblement tendus.En effet, on arrive point à distinguer les autorités administratives du citoyen ordinaire venu récupérer sa carte d'électeur afin de remplir son devoir. Ici, pour le moment, on ne parle pas aux inconnus. S'agit -il d'une méfiance? Certainement, des consignes stricts ont été donnés.

Instituteurs en attente

Cependant, un groupe d'instituteurs remplissait les couloirs de la direction qui abrite la préfecture. Alors que certains discutent de la politique et surtout de l'éventuel résutat, d'autres se contentent de vérifier les objets mis à leurs disposition pour les bureaux, lesquels ils doivent, pleinement assurer la surveillance durant toute la journée du samedi 18 juillet. Deux institutrices assises modestement parterre faisaient le décompte. On pouvait constater, des cartes d'électeurs, une caisse (urne), une lampe à gaz, un rideau, une barre en fer, et enfin l'ancre indélébile.Mais en revanche, un autre groupe reste perplexe, faute d'interlocuteurs potentiels.
Par ailleurs, les militaires étaient visiblement déployés.Ces derniers attendaient nombreux dans la cours de la préfecture pour être dépêchés dans les 16 bureaux de vote pour une population estimée à 8640 pour seulement la commune d'Aleg à savoir Aleg ville, Carrefour, Elb jemel, Tayba , Dar Naim, Goural (où il y' a un camp de réfugiés) et enfin Lehlawa.

Quant à la Moughatta d'Aleg compte prés de 88 bureaux de vote et le nombre d'inscrits sur les listes électorales est arrêté selon les chiffres administratifs à 40.452. Pour plus de précision nous vous exposons ci joint la répartition des bureaux de vote au niveau de la dite Moughatta.

Aleg ville :16 bureaux
Chaguar : 9 bureaux
Delwar : 6 bureaux
Mel : 16 buraux
Akhchorguitt: 10
Bouhidida : 16 Bureaux

Aleg : Bâ Sileye
00222 2232371

En attendant la liste finale quels chiffres

Le conseiller en communication de la Commission Electorale Nationale  Indépendante (CENI) Monsieur Mohamed  Abdallahi Ould Bellil  a déclaré dans un entretien téléphonique, qu’il nous accordés ce mardi 14 juillet 2009, que le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation serait sur le pied de publier la liste définitive des citoyens inscrits sur les listes électorales sur l’ensemble du territoire nationale. Ce dernier nous a renvoyé sur le site Internet du dit ministère qui ne contient aucune information sur les listes électorales.

 

En effet, les chiffres sont toujours controversés et laissent encore bon nombre de citoyens perplexes sur l’avenir du scrutin prévu pour le samedi prochain. Premier au classement , au point de vue du nombre des inscrits dans les différentes Willaya (Régions),  la ville de Nouakchott compte 271.546 repartis en 388 bureaux de vote. La ville de Nouakchott est composée selon la division administrative de 9 communes.

 

Ba Sileye

Ould Abdel AZIZ : Encore du Haro sur ses rivaux

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Le candidat à la présidentielle du 18 juillet prochain Mohamed Ould Abdel Aziz a qualifié certains de ses rivaux d’avoir des relations très étroites avec le sionisme au cours de son ‘’meeting de défi’’ organisé dans la soirée  l’après midi de samedi, au cœur d’un quartier périphérique Arafat situé à  sud de la capitale. Le Général démissionnaire a déclaré devant ces sympathisants venus de tous les horizons de la ville de Nouakchott que :« S’ils veulent aller chez les sionistes qu’ils s’en aillent et si je remporte cette élection, je leur donnerai des billets pour aller à cet Etat sioniste qu’ils aiment».

 

Devant des centaines de sympathisants, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz n’a fait que tancer ses rivaux. Le premier a être chaudement ‘’grillé ‘’ est  le candidat du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), Monsieur Massoud Ould Boulkheir. Il  accusera son adversaire Messaoud Ould président de l’assemblée nationale de gaspillage en disant que plus d’un milliard d’ouguiya était dépensé du budget de l’Assemblée nationale, sans figuré sur le budget de l’Etat approuvé par le parlement, et que les documents prouvent que «le Président de l’Assemblée nationale, qui affirme défendre la démocratie et prend la défense des esclaves, est un prévaricateur et que ce qu’il a fait s’appelle le vol».

Le Président démissionnaire, Sidi Ould Cheikh Abdallahi ne sera pas du tout épargné des remontrances de l’ex homme fort de la junte. Pour, le candidat Ould Abdel Aziz,  loin de vivre un Etat mauritanien, la période de Sidioca était caractérisée par  « gouvernance familiale» Pour ce dernier, Sidi Ould Cheikh Abdallahi a participé à la gabegie.  Il dira qu’il est pleinement responsable de « pagaille de détournement au sommet de l’Etat ». C’est ainsi qu’il a apporté les motifs de l’emprisonnement de l’ancien Premier Ministre Yahaya Ould Waghaf pour avoir  détourné des deniers publics. Car au lieu de payer du bon riz, Ould Waghf  a acheté du riz avarié avec les établissements Noueighedh( Un grand homme d’affaire) qui financent aujourd’hui la campagne du candidat Ahmed Ould Daddah.

                                                                                                              Ba Sileye

Urgences médicales: le lourd tribut des pauvres

Pbl Á l’instar de tous les Etats de la planète, la Mauritanie, a célébré, le 14 juin dernier, la journée mondiale du don de sang. Le don du sang est un acte de solidarité humaine, auquel chacun devrait se sentir astreint. Le ministre de la Santé a rappelé, à l’occasion de cette journée, une triste réalité. « En Mauritanie, 1O % seulement de la population donne volontairement du sang. L’offre est loin de combler la demande qui ne cesse d’augmenter de jour en jour ».   Ce qui signifie que les citoyens doivent redoubler d’efforts, afin que de nombreuses vies humaines en péril puissent être sauvées. On ne peut cependant oublier que les populations sont confrontées à de multiples difficultés dans leurs rapports avec les institutions sanitaires, en particulier avec les urgences médicales. Les consultations en urgence et les évacuations de cas graves sont devenus, pour les plus démunis, un véritable parcours du combattant, douloureux, pour la plupart. Témoignages.     Une grande foule attend, sous un soleil de plomb, devant la grande porte de l’Hôpital National. La plupart des personnes viennent des quartiers périphériques de la capitale ou de l’intérieur du pays. Les visages sont sombres et crispés. Certains attendent depuis des heures de passer le portail. « Mais il faut d’abord négocier »,  nous dit Alassane, venu avec presque toute sa famille, accompagner sa sœur ainée, malade. « Ma sœur a eu des complications, lors de son accouchement. Il fallait l’évacuer très rapidement à l’hôpital ». Mais, ajoute t-il, « l’épreuve n’était pas facile pour nous. Ils nous ont fait savoir qu’ils n’examineraient ma sœur qu’après le versement d’une somme de 3 000 UM ». Entendant notre conversation, Fatimetou , âgée d’une cinquantaine d’années, affirme à Alassane que sa famille a eu de la chance, car il y en a qui sont obligés de verser 6 000 UM  pour avoir droit à une consultation. Alassane ne tire de ses propos qu’une maigre consolation. Il est au chômage, et a dû emprunter 10 000 UM auprès d’un voisin boutiquier. L’ordonnance qu’on lui a remise lui coûtera, au bas mot, 13 000 UM. La mère d’Alassane, d’une voix où perce résignation et espoir : « Allah est généreux, et viendra à notre secours ». Mariem est venue visiter un parent. Pour elle, « c’est un véritable calvaire d’évacuer un malade aux services des urgences de cet hôpital maléfique ». Elle affirme qu’elle en a vécu l’expérience, mais ne souhaite pas, pour des raisons personnelles, en divulguer les détails.  Moustapha habite à Tounsoueillim, un quartier périphérique de la ville de Nouakchott. C’est la première fois qu’il vient à l’hôpital national, obligé qu’il est d’y accompagner un malade. A la question « pourquoi ? », Moustapha répond : « en réalité, l’hôpital Cheikh Zayid est plus proche pour moi. Mais, j’y ai vécu une douloureuse expérience qui m’empêche d’y retourner. Ma grande sœur y est morte, sous mes yeux, dans des conditions inhumaines. Elle devait subir une opération chirurgicale. Mais, je n’ai pas encore digèré l’accueil qu’on a reçu. En Mauritanie, tout le monde est corrompu. J’ai accepté de verser la somme qu’ils demandaient afin qu’elle accède au bloc opératoire. On l’a hospitalisé pendant deux semaines, ce qui a occasionné des dépenses qui dépassaient nos moyens, sans pour autant que l’opération réussisse. Ils continuaient à exiger des paiements, et à prescrire des ordonnances, alors qu’elle était en train de rendre l’âme. Depuis lors, j’ai mis une croix sur cet hôpital ».    Le cas de Moustapha est celui de milliers de citoyens pauvres qui se rendent dans les centres de santé du pays. En plus des ordonnances gonflées, de la cherté des médicaments et de l’absence d’amabilité du personnel, on les fatigue en rendez-vous infructueux, afin de multiplier les visites et les consultations. Les institutions et les « professionnels » de santé agissent comme si c’étaient les malades qui étaient à leur service, et non l’inverse. Le ministère de la Santé devrait comprendre que si ces conditions ne sont pas rapidement améliorées, le taux d’utilisation des services de santé, estimé à 18%, pourrait tomber à des niveaux encore plus catastrophiques. Il est urgent de remettre sur leurs pieds la politique sanitaire et les pratiques médicales, et de les fonder sur des bases éthiques et professionnelles qui respectent la dignité des malades et assurent l’efficacité de l’acte médical. Ba Sileye